Qu’est ce que la fièvre du perroquet ? Cette maladie progresse
Elle se transmet par les oiseaux à l’homme. L’Organisation mondiale de la santé suit de très près l’évolution de la pathologie. Ce n’est pas une grippe aviaire. Ces derniers mois, 5 personnes sont décédées en Europe. La fièvre du perroquet est une maladie infectieuse provoquée par une bactérie appelée Chlamydia Psittaci. À travers le monde, elle a été détectée sur plus de 460 espèces d’oiseaux, notamment des perroquets, des perruches, des pigeons, des canards.
Elle se transmet à l’homme
La fièvre du perroquet se transmet plus particulièrement par les fientes, les sécrétions des oiseaux. La majorité des cas concerne des professionnels du secteur agricole. En France, la maladie se concentre dans les régions où il y a une forte concentration d’élevages d’oiseaux, ouest, sud-ouest. La perspective d’une épidémie humaine semble peu probable. Aucun cas n’a été recensé par la consommation de viandes, d’œufs. Il est impératif de bien nettoyer le logement des oiseaux d’élevage, de changer l’eau très régulièrement, d’opter pour une nourriture adaptée. Vous éviterez ainsi un terrain propice à l’apparition de la maladie. La fièvre du perroquet reste une infection respiratoire.
Les symptômes restent difficiles à identifier
La plupart des personnes infectées auront de la fièvre, des frissons, des courbatures, une toux sèche. La réalisation d’un test à la bactérie permet le cas échéant de confirmer ou non le diagnostic. La pathologie prise très tôt et soignée par des antibiotiques se guérit rapidement. Vous éviterez ainsi les complications. Les conséquences peuvent être graves si la maladie n’est pas diagnostiquée. Le patient peut développer une Endocardite ( une inflammation des valvules cardiaques), une hépatite, une inflammation des nerfs. Selon les chiffres du centre américain du contrôle des maladies, la « fièvre du perroquet » entraîne le décès d’au moins 1 cas sur 10. L’OMS se veut rassurante. Des mesures de précautions ont été prises. Il y a peu de chances de transmission supplémentaire de la pathologie de l’humain à l’humain.